Résumé de l’éditeur
Je m’appelle Alcatraz, j’ai treize ans, je suis orphelin et je ne suis pas un gentil.
Laissez-moi vous dire une bonne chose : si un vieux bonhomme à la santé mentale douteuse débarque chez vous sous prétexte qu’il est votre grand-père et que vous devez l’accompagner dans une espèce de quête mystique… refusez sans hésiter. Je fus obligé d’enfreindre cette règle. Ne m’en veuillez pas, c’était un cas de force majeure. Mais croyez-moi, c’est à ce moment-là que mon destin bascula, direction autels, sacrifices, dinosaures, magie noire et infâmes bibliothécaires.
Ma critique
Forcément, avec un titre pareil, je ne pouvais pas passer à côté ! Tout est dit dans le quatrième de couverture. Alcatraz n’est pas gentil et il nous apprend même qu’il se pourrait qu’il mente, qu’il invente. Pas la peine de le prendre en pitié ni de voir en lui un héros. Et, remarquez, il n’a pas tort. Alcatraz est plutôt un vrai anti-héros qui est entrainé, un peu malgré lui, dans une aventure délirante.
Délirante, de par les évènements qui la jalonnent, mais aussi de par le style d’écriture. Le narrateur (Alcatraz donc) s’interrompt dans son récit, place des explications ou des remarques sarcastiques ça et là. Il interpelle le lecteur, voire le prend à parti. L’auteur joue avec les codes et les clichés du genre fantastique en littérature. C’est drôle, très drôle… et la bonne nouvelle c’est que le deuxième volume est tout aussi jubilatoire. Cette série est mon coup de cœur de décembre 2010 (oui, ça date!)
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